dimanche 29 juin 2014

Lc 17, 20-21

Lc 17, 20-21
Lectures bibliques : Mt 13, 24-35 ; Lc 17, 20-21
Thématique : Accueillir le règne de Dieu en soi : une quête, source de transformation.
Prédication de Pascal LEFEBVRE / Tonneins, le 29/06/14.

* Chers amis, ce n’est pas une réflexion aboutie que j’aimerais vous faire partager ce matin, mais simplement une interrogation, afin que nous essayons ensemble d’en rechercher les causes :

Nous constatons aujourd’hui, dans le monde rural, une sorte de désaffection lente et progressive vis-à-vis des églises chrétiennes et historiques.
Les jeunes et les familles fréquentent peu ou pas les lieux de culte (qu’ils soient Protestants ou Catholiques). La place du Christianisme semble être devenue ultra-minoritaire… bien qu’en même temps, on fasse toujours appel à la figure du pasteur – ici ou là – pour des actes particuliers : au moment des obsèques, pour des demandes baptêmes ou à l’occasion de la bénédiction d’un mariage.

Le sentiment d’appartenance à une communauté – important pour les Anciens, car, nous savons bien qu’« on n’est pas Chrétien tout seul » dans son coin, qu’on a besoin des autres pour avancer et cheminer dans la foi – ne joue plus ou n’attire plus les plus jeunes.

Face à des emplois du temps toujours plus chargés, à des sollicitations toujours plus grandes, qui captent facilement les attentions et les disponibilités, mais aussi face à une sorte de montée de l’individualisme… nous voyons bien que le temps du dimanche matin est rarement consacré au désir de partager ensemble une quête de Dieu, une volonté de se placer devant lui, pour le louer, pour écouter sa Parole, nous ressourcer et nous fortifier les uns les autres, pour vivre un temps de communion avec le Seigneur et avec nos frères et sœurs.

Bref… le culte dominical ne semble plus – pour les nouvelles générations – être le lieu central de la communauté chrétienne… un lieu privilégié pour se retrouver et prier ensemble.

Ce constat peut nous interroger : Pourquoi en est-il ainsi ?

Est-ce simplement la conséquence d’une rupture dans le suivi des générations, qui daterait des années 50 ou 60 ? Est-ce une conséquence de la laïcité, qui aurait réduit la foi à un élément de la sphère privée ? Est-ce à cause de la dissémination ? des emplois du temps trop remplis ? d’un sursaut d’individualisme ? de la mode des écrans (ordinateur, télévision, tablettes, etc.) qui nous éloigneraient de la quête de vraies relations humaines ? Ou y a-t-il autre chose… d’autres raisons à cet état de fait ?

Par ailleurs… pour compléter le tableau… il faut ajouter que toutes ces personnes – bien souvent et en réalité – ne se désintéressent pas des questions spirituelles.
Beaucoup de nos contemporains sont en quête de sens, en recherche personnelle… même s’ils ne savent pas forcément dans quelle direction s’orienter.

En ce sens, on constate un regain d’intérêt pour les religions ou philosophies orientales, notamment le Bouddhisme… mais aussi pour les ateliers de « développement personnel », guidés par un coach, et un attrait pour le yoga, la relaxation, les ateliers de « bien-être », etc.

Il faut prendre en compte cette soif de spiritualité et nous demander pourquoi nos Eglises chrétiennes ne sont plus vues comme des lieux où cette attente, ce désir peut être vécu et partagé… comme des lieux de questionnement, de ressourcement, d’épanouissement, à la fois sur le plan personnel et collectif (?)

Pourquoi ne considère-t-on pas ou plus nos Eglises comme des lieux d’apprentissage et de partage de la foi ? comme des lieux où l’on peut s’interroger et essayer d’avancer ensemble ?

* Tout en posant ce diagnostic, je viens d’évoquer un certain nombre de raisons « sociologiques », mais je crois qu’il faut se demander s’il n’y a pas d’autres raisons… peut-être « théologiques », « ecclésiales » ou même « spirituelles ».
Je me demande si ce constat n’est pas lié – en premier lieu – à la « vision » que nous avons et que nous véhiculons de Dieu…  ou plutôt à l’idée que beaucoup se font au sujet des églises chrétiennes et à leur manière de penser Dieu et la foi.

Arrêtons-nous une minute sur ce mot « Dieu »…ce terme équivoque… que nous prononçons si souvent au cours d’un culte.
Ce matin, si je demandais à chacun de prendre la parole, quelques instants, pour en parler, pour essayer de dire qui il est pour nous, pour dire le rapport, la relation, qui nous lie à cette réalité… il n’est pas du tout certain que nous en aurions une définition commune. Le contraire est même probable… car chacun a tendance à se faire sa propre image mentale de ce Dieu que nous déclarons pourtant unique. Et cela est normal… c’est ainsi que nous fonctionnons. Mais, « Dieu » ne se laisse pas enfermer dans nos définitions et nos représentations. Il est au-delà… il échappe à notre connaissance et notre langage.

Pour autant, notre Eglise, qui s’appuie sur la Bible, essaie de développer une intelligence de la foi… d’avoir un discours le plus clair possible sur cette réalité que nous nommons « Dieu »…. dans l’idée que « la foi » n’est pas contraire à « la raison », mais qu’elle vient davantage lui donner de l’épaisseur, de la profondeur (cf. Tillich).

Dans le Christianisme – on peut s’en réjouir – on essaie de ne plus penser Dieu comme autrefois, à la manière du paganisme ou de la mythologie, comme « un être suprême », une sorte de dieu grec, tout-puissant et capricieux, qui régnerait du haut des cieux sur son trône, avec son sceptre et sa grande barbe blanche… mais, bien davantage, comme une réalité qui est au fondement de tout être… comme le fondement-même de l’être et de la vie (cf. Tillich) …. comme une réalité ultime, inconditionnée et dynamique.

La Bible nous dit que Dieu est l’Eternel, qu’il est Esprit, qu’il est Amour… que ce Dieu est totalement différent… et même inimaginable pour nous… qu’il est tout-Autre, en tant qu’il est « Créateur »… le Vivant à l’origine de la vie.
Mais en même temps, Jésus Christ, qui est venu nous révéler le visage du Père, nous montre que ce Dieu est « Sauveur ». Il nous rappelle, à la suite des prophètes, la possibilité de vivre dans l’alliance, de partager une relation de proximité avec Dieu.
D’ailleurs, ce Dieu qui nous aime, est tellement proche de nous que nous pouvons l’appeler « père, abba… papa ». Jésus nous dit la possibilité de vivre une relation de confiance – une relation personnelle et intime – avec Dieu… avec ce Dieu qui aime ses créatures… qui veut la vie et le bonheur pour elles, pour ses enfants.

A bien y regarder, la Bible va même plus loin dans la manière de nous présenter Dieu : elle nous parle d’un Dieu qui tellement impalpable, insaisissable, imperceptible, qu’il est comme un souffle… qu’il est Esprit… et donc qu’il peut venir habiter notre réalité, notre vie, notre esprit… qu’il peut se rendre présent au cœur de notre existence, au plus intime de notre être. 

Autrement dit, la foi chrétienne nous parle d’un Dieu « transcendant », totalement Autre, bien au-delà de ce que nous pouvons connaître ou deviner… mais également d’un Dieu « immanent », d’un Dieu qui s’incarne dans les êtres… qui peut se rendre présent à notre conscience et au plus intime de notre vie… un Dieu susceptible de venir nous habiter, nous influencer, nous transformer.

C’est sur ce dernier point que je voudrais m’arrêter avec vous quelques instants ce matin :

Je me demande si ce n’est pas ce qui nous manque à nous Chrétiens et Protestants… cette manière « immanente » et « incarnée » de penser Dieu… comme une réalité présente… une réalité capable d’agir… capable de nous transformer intérieurement… pour autant que nous l’accueillions, pour autant que nous nous ouvrions à elle.

Le Christianisme a tellement insisté sur la dimension transcendante de Dieu que je crois que nous avons tendance à oublier cet aspect « immanent », que nous négligeons de penser la dimension présente et agissante de Dieu au plus intime de nous-mêmes.
Du coup… il est tout-à-fait possible que cela contribue à déconnecter « la religion » de « la spiritualité ».[1]

* Pour s’en convaincre, il suffit d’ouvrir quelques livres de théologie.

- Prenons, par exemple, l’éminent théologien Karl Barth.
Barth a voulu affirmer avec force le fait que Dieu est inconnaissable ou plutôt incompréhensible. Aussi, dit-il, Dieu est tellement inaccessible, qu’on ne peut s’approcher de lui.
Pour le connaître, il faut que lui-même s’approche de nous. Il faut, de sa part, un acte surnaturel d’auto-communication, volontaire et intentionnel.

Pour Barth, Dieu ne peut être trouvé ni dans la nature, ni dans l’histoire, ni dans l’expérience humaine quelle qu’elle soit, mais uniquement dans la révélation qui nous est donnée par la Bible.

Dieu va vers l’homme, et non l’homme vers Dieu. Il n’existe aucun chemin de l’homme vers Dieu
Même après la révélation, l’homme ne peut connaître Dieu, car il est toujours « le Dieu inconnu »…  C’est seulement en Jésus Christ et par lui – c’est-à-dire par un acte de révélation – que l’homme peut connaître Dieu.[2]

Bien entendu, si Barth s’appuie sur le concept de révélation « surnaturelle » ou « spéciale », pour mettre en avant l’altérité et la transcendance de Dieu, seul souverain et maître dans le plan de sa révélation… d’autres théologiens ont développé d’autres manières de voir.
D’emblée… la question que soulève cette thèse, c’est de savoir si on doit tout attendre, exclusivement, de Dieu (?)

Pour qu’il y ait véritablement « révélation », l’homme ne doit-il pas en être un récepteur actif, un auditeur attentif et engagé… ne doit-il pas entrer en correspondance avec la dynamique divine, par une démarche personnelle d’ouverture et de réponse à Dieu ?

En effet, comment penser l’approfondissement de la foi sans la lier à une recherche personnelle assidue… sans penser que l’homme – même en tant que créature finie – est aussi capable d’infini, capable de Dieu… appelé à lui répondre… à s’ouvrir à lui ?

- C’est en quelque sorte, le constat qu’avaient formulé un certain nombre de théologiens bien plus tôt, notamment pendant la période du moyen-âge.

Selon certains – par exemple, Bonaventure – il existe un double mouvement : un itinéraire de l’âme ou de l’esprit vers Dieu, dans une sorte de mouvement ascendant, et un mouvement descendant de Dieu vers l’homme. C’est précisément cette conjonction, cette rencontre, qui permet au croyant, par l’ouverture et le lâcher-prise, d’accéder à la contemplation du mystère de Dieu, à la fois, à l’extérieur de lui, en lui et au-dessus de lui… pour atteindre, à certains moments exceptionnels, une sorte d’extase mystique.

Bien entendu, il ne s’agit pas forcément de vouloir atteindre un tel état. Mais, ce qui est intéressant dans cette manière de voir les choses, c’est l’idée que Dieu et l’humain sont deux partenaires de la relation de foi :
Si la connaissance de Dieu est d’abord liée à un mouvement de Dieu vers l’homme… l’humain est appelé à répondre et à prendre part à cette connaissance offerte par Dieu… et cela implique une recherche, une quête et une ouverture du côté de l’humain, pour être un récepteur actif de la révélation.

Ainsi, un certain nombre de théologiens – contrairement à Barth – soutiennent l’idée que l’homme peut essayer d’avancer et de progresser dans la connaissance de Dieu et la découverte de la foi.

* Je crois que ces deux manières de penser (il y en aurait évidemment d’autres à explorer) peuvent nous questionner :  
Précisément, n’est ce que cela qui nous manque aujourd’hui, dans le Christianisme ? Et que certains vont chercher ailleurs, dans les religions orientales ou dans le Bouddhisme, par exemple ?

Ne devons-nous pas réhabiliter cette idée que nous pouvons cheminer et, peu à peu, essayer de progresser dans notre vie spirituelle ? que nous pouvons apprendre à méditer, à prier, à nous tourner vers l’Eternel au sein même de notre intériorité, dans une dimension qui nous est personnelle et intime… en nous-mêmes ?

Plus fondamentalement, nous considérons-nous réellement comme « des chercheurs de Dieu » ?

Il ne s’agit pas, bien entendu, de nous éloigner ou de refuser – par là –  notre condition humaine, par une sorte de quête spirituelle ou mystique. Mais, au contraire, d’essayer d’habiter, toujours plus profondément et davantage, notre existence présente, notre condition de créatures en communion avec le Créateur… de nous découvrir et de nous accepter réellement fils et filles de Dieu… en laissant Dieu être « Dieu en nous »… afin de vivre dans le concret de l’existence, dans le quotidien, cette humanité en relation avec Dieu.

Je me demande si ce n’est pas cela que nous devons retrouver : cet aspect de cheminement dans la vie de foi… cette idée que nous pouvons mettre à disposition des moyens (du temps, de l’énergie, notre corps, l’expérience des mystiques, des moines ou de quelques maîtres) pour progresser dans la découverte de la spiritualité, de la méditation… dans l’objectif de cheminer vers une réalité qui nous permet d’accéder à une dimension unifiée et réconciliée de nous-mêmes… et d’avancer vers plus d’amour, de compassion et de liberté… pour nous approprier réellement le salut que Dieu nous donne et dont nous avons besoin… pour effectivement vivre libres et réconciliés avec soi-même, avec Dieu et avec les autres.

Or, chers amis, je ne sais pas si nous sommes réellement inscrits dans cette dynamique… « partie prenante » de cette quête de spiritualité.
Et c’est peut-être la raison pour laquelle certains de nos contemporains s’orientent ailleurs que dans nos Eglises pour répondre à leur soif.

Tout simplement… posons-nous la question : Nous considérons-nous (personnellement et collectivement) comme des croyants en marche, en quête… animés par le désir de nous ouvrir à Dieu… à cette réalité susceptible d’agir dans notre for intérieur… pour nous changer, nous transformer… pour nous rendre meilleurs (c’est-à-dire « plus authentiquement humains », plus proches de notre vocation d’hommes et de femmes devant Dieu) ?

* Je vous propose de conclure ce questionnement, en revenant à l’Evangile de ce jour. Précisément… n’est-ce pas là ce que Jésus nous appelle à vivre … lorsqu’il affirme que le Royaume de Dieu est parmi nous, c’est-à-dire à notre portée.

Dans le bref passage de l’évangile de Luc (cf. Lc 17, 20-21) que nous avons entendu, Jésus souligne que le règne de Dieu n’est pas une réalité objectivable ou observable, qui pourrait s’imposer à la vue de tous de manière certaine, absolue et irréfutable. Mais, en même temps, il affirme que cette réalité nous concerne, que nous pouvons y prendre part, nous y engager :
« Le règne de Dieu ne vient pas de telle sorte qu'on puisse l'observer – dit-il. On ne dira même pas : « Regardez, il est ici ! », ou : « Il est là-bas ! » En effet, le règne de Dieu est au milieu de vous »… parmi vous.

Autrement dit, le règne de Dieu est d’abord une réalité qui se découvre dans une expérience subjective, c’est-à-dire dans une expérience intérieure, existentielle, spirituelle.

[Le règne de Dieu est « au milieu de vous »… cela veut dire « à l’intérieur de vous-mêmes, dans votre cœur, au plus intime de votre être ». Le règne de Dieu est une réalité cachée, secrète, intime – une force, une puissance, une dynamique qui suscite un changement intérieur. Le véritable changement inauguré par la venue du règne de Dieu doit s’opérer en nous, au plus intime de ce qui nous constitue. Ensuite, peut-être, aura-t-il des effets, des répercussions dans le monde, qui entraîneront des changements réels, profonds et durables dans la société et dans l’histoire de l’humanité… à la manière de la graine de moutarde évoquée dans la parabole (cf. Mt 13, 31-32), qui finit par devenir un grand arbre au terme d’un lent mûrissement et d’une croissance souterraine.

Ce que Jésus souligne ici – indirectement – c’est qu’il est vain, absurde et illusoire d’imaginer que le monde puisse changer en quoi que ce soit, si d’abord mon cœur ne subit pas un profond changement, un retournement, une transformation, une conversion (un changement de mentalité et d’orientation).

Avant de rêver à changer le monde (et nous savons tous qu’il en aurait vraiment besoin), Jésus nous dit : occupe-toi de changer toi-même !
Et c’est pour cela qu’il est venu inaugurer le règne de Dieu : pour que chacun puisse rencontrer une possibilité neuve d’être soi-même, une nouvelle manière de comprendre sa propre existence, devant Dieu et avec Lui.

Dans la rencontre avec Jésus peut jaillir à tout instant une conversion du cœur, un nouveau sens à la vie, une nouvelle orientation de l’existence. Alors, et alors seulement, se manifeste le règne de Dieu.

C’est en ce sens que nous pouvons envisager la demande que nous adressons à Dieu dans le Notre Père : « Que ton règne vienne » ! (cf. Mt 6, 10). Cela veut dire que nous demandons au Père qu’il manifeste son règne d’amour en nos cœurs, de telle sorte que nos cœurs convertis par son amour, deviennent le véritable moteur de nos pensées et de nos actions…. de telle sorte que nous devenions des témoins vivants de sa grâce.

C’est seulement ainsi, qu’il nous sera donné d’êtres des disciples du Christ… de prononcer de temps en temps quelques vraies paroles d’Evangile, d’accomplir de temps à autres d’authentiques « gestes d’Evangile » dans l’existence d’un autre.
Alors, il nous sera donné d’être les ouvriers qui coopèrent avec Dieu pour que vienne et vienne encore, en ce monde déchiré, son règne d’amour. ][3]

* Je crois, chers amis, que nous devons garder cela en mémoire. Et que nous pouvons communiquer autour de nous cette façon de penser la foi… comme un cheminement de vie… comme une marche progressive, où, durant toute notre existence, nous sommes appelés à accueillir le règne de Dieu parmi nous, en nous… pour nous laisser convertir et transformer par son souffle, son Esprit.

Alors… ce faisant… peut-être que nos contemporains prendrons conscience qu’il y a là quelque chose ou plutôt quelqu’un susceptible de répondre également à leur soif, à leur quête de spiritualité.
Peut-être entendront-ils en eux-mêmes cet appel que Dieu adresse à chacun de ses enfants… et s’ouvriront-ils à sa Parole de vie.

En attendant… restons attentifs à cette Parole de Jésus : Laissons Dieu régner en nous… laissons Dieu être « Dieu en nous ». Et soyons sûrs que cela aura des conséquences.

Amen.



[1] En orientant « la foi » du côté de la 1ère (la religion) plutôt que vers la 2nde (la spiritualité).
[2] Pour Barth, Jésus-Christ est La révélation de Dieu, et seul celui qui connaît Jésus-Christ peut appréhender quelque chose de la révélation.
[3] J’emprunte cette partie de réflexion d’une méditation de Guilhen Antier.

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