dimanche 3 mars 2013

Mt 25, 31-46


Mt 25, 31-46
Lectures bibliques : Lv 19, 17-18. 33-34 ; Mt 25, 31-46
Thématiques : Accomplir les œuvres de la foi (donner, accueillir, vêtir, visiter, …) dans un esprit de gratuité et de service / Quand l’évangile nous appelle à revisiter les notions de fraternité et d’étrangeté.
Prédication de Pascal LEFEBVRE / Marmande, le 03/03/13.

* Si j’ai choisi de méditer avec vous sur ce texte de l’évangile ce matin, c’est parce qu’il correspond au thème de la JMP – la journée mondiale de prière – qui a eu lieu cette semaine : « j’étais étranger et vous m’avez accueilli » (Mt 25, 35)... Une affirmation qu’il faut remettre dans son contexte.

Avec ce passage de l’évangile, nous avons affaire à un texte de nature apocalyptique… dans lequel sont annoncées … révélées… les choses dernières… la fin des temps… le jugement eschatologique, selon Matthieu.

L’évangéliste envisage cette fin des temps comme un temps de bouleversement cosmique (cf. Mt 24), qui doit coïncider avec la venue glorieuse – la parousie – du Messie.

Pour Matthieu, toute l’histoire est orientée vers cet événement à venir… vers le retour du Messie… qui sera, à la fois, un temps de jugement et de salut.

Dans la description qu’il en propose, Matthieu voit ce jugement dernier, rassemblant toutes les nations devant le Messie – le Fils de l’homme – à la fois, comme un jugement universel (qui concerne toute l’humanité) et personnel (où chacun sera appelé à répondre individuellement de ses actes).

Pour illustrer ce jugement de façon tranchée et saisissante, Matthieu a recours à la métaphore du berger qui sépare les brebis (à droite) des boucs (à gauche).

* Bien sûr, on peut avoir quelques réticences à l’encontre de ce texte qui vient nous questionner et nous déranger sur bien des points :

- D’abord, il semble opérer une distinction entre les justes et les injustes comme si une frontière étanche devait distinguer deux catégories d’individus. Peut-on accepter cette idée qu’il y aurait des bénis et des maudits, des élus et des réprouvés ?
On peut facilement répondre à cette objection, en établissant le fait que nous sommes, chacun, à la fois, justes et pécheurs… que cette frontière passe en réalité au milieu de chacun d’entre nous.[1]

- Ensuite, le critère du jugement semble reposer uniquement sur les œuvres et cela vient interroger l’idée que nous avons de l’Evangile paulinien de la Grâce, cher aux Protestants.
Là aussi, on peut répondre que l’exigence des œuvres ne vient pas contredire l’offre de la grâce. Tout dépend du statut qu’on leur donne.
Il est évident que ce ne sont pas les œuvres qui nous sauvent, mais Dieu, l’action de la grâce de Dieu.
Ici, les œuvres – les actions en faveur de l’autre – sont envisagées comme une réponse de foi, une conséquence de la foi en un Dieu juste et bon, qui nous appelle à marcher dans ses sentiers, à vivre selon sa justice.

Alors… ce matin, osons lâcher nos présupposés… et dépassons nos réticences et nos résistances…
Dépassons peut-être aussi la façon de voir très manichéenne de Matthieu… son imagerie tout en noir et blanc, qui a inspiré tant d’artistes au cours des siècles (dans des visions parfois terribles et terrifiantes qu’on retrouve dans les peintures, les vitraux, les sculptures des cathédrales)… et – au-delà de cette imagerie, de ce langage symbolique – intéressons-nous au contenu du message … au sens qu’il peut recouvrir pour nous… et à ce qu’il nous appelle à vivre.
Car à travers cette description, ce tableau grandiose du jugement dernier, Matthieu nous exhorte finalement à faire partie des brebis, des bénis du Père, de ceux qui agissent en faveur de la justice de Dieu et de l’avènement de son règne (de son Royaume) ici et maintenant.

* Alors, voyons plus précisément de quoi il en retourne dans ce passage… dans ce dialogue construit en symétrie.

On y trouve trois moments : la proclamation de la sentence (v.34-36 et 41-43) ; la réponses des bénis (v. 37-39) ou des maudits (v.44) ; et la justification de cette sentence (v.40 et 45).
Dans la déclaration du Roi et dans la réponse de ceux qui sont jugés, est répétée la même liste de six œuvres de miséricorde :
- donner à manger aux affamés ;
- donner à boire aux assoiffés ;
- accueillir les étrangers ;
- vêtir ceux qui sont nus ;
- visiter les malades ;
- aller trouver ceux qui sont en prison.

Dans le discours du Roi, c’est d’après cette règle… d’après ces œuvres… ce programme éthique en faveur des plus petits… que s’opère le jugement.

Pour le Judaïsme, il s’agit des œuvres de miséricorde qui constituent une imitatio Dei… c’est-à-dire qui nous invitent à nous calquer sur le comportement de Dieu :
Comme Dieu agit, avec amour, bonté et miséricorde, ainsi l’homme est appelé à agir envers son frère, et d’autant plus si celui-ci est dans une situation de dépendance, de précarité ou d’exclusion.

Pour bien comprendre le sens de ces œuvres, qui sont les œuvres de la foi en un Dieu miséricordieux, un rabbin – Rabbi Hama’ bar Hanina’ – dit la chose suivante :
Il est écrit « ‘Vous suivrez le Seigneur votre Dieu’ (Dt 13, 5) […] cela signifie qu’il faut suivre la conduite de Dieu. Comme Dieu a vêtu ceux qui étaient nus [Adam et Eve], habille aussi ceux qui sont nus ; comme Dieu a visité les malades [Abraham], toi aussi visite les malades ; comme Dieu a consolé les affligés [Isaac], console toi aussi les affligés ; comme Dieu a enterré les morts [Moïse], toi aussi enterre les morts » (Sotah 14a).

Ainsi – comme ce rabbin – Matthieu nous appelle à agir à la manière de Dieu, en nous indiquant dans quel domaine doit s’exercer notre vigilance[2] :
C’est le commandement de l’amour du prochain[3] qui se manifeste ici dans les œuvres de miséricorde envers les plus nécessiteux.
Et, pour Matthieu, c’est sur commandement – sur l’amour, donc – que tous (chrétiens ou non-chrétiens) nous serons jugés.

En d’autres termes… ce passage de l’évangile nous montre au moins deux choses :
- D’une part, que la notion de jugement - donc de justice - est inséparable de l’amour.
- D’autre part, il met en avant la solidarité de Dieu avec les plus petits.

Et c’est ce point qui est proprement révolutionnaire dans notre passage : C’est que le Roi – le juge – considère qu’il a été lui-même l’objet des actions miséricordieuses envers les plus petits.
« J’ai eu faim et vous m’avez donné à manger […] j’étais étranger et vous m’avez accueilli […]  j’étais en prison et vous êtes venus auprès de moi […] ».

Cette affirmation étonnante crée un véritable effet de surprise aussi bien chez ceux qui ont fait miséricorde que chez ceux qui l’ont refusée :
Ni les uns ni les autres ne s’étaient rendus compte qu’ils avaient agi envers lui en agissant auprès des petits.
« Quand t’avons-nous vu affamé et t’avons-nous donné à manger ? » ou bien « Quand ne t’avons-nous pas assisté ? »

Enfin, c’est encore cette affirmation qui amène la justification de la sentence.
Celle-ci est précisément prononcée en raison de l’identification du Roi avec « un » des frères… « un » des plus petits (affamés, étrangers, malades, prisonniers)… « un » de ceux qui ont le plus besoin de bonté et de miséricorde.
« Chaque fois que vous l’avez fait à l’un des de mes frères les plus petits, vous [me] l’avez fait à moi ».

Le jugement dernier, selon Matthieu, est donc un jugement universel (de « toutes les nations », qu’elles confessent ou non le nom de Jésus Christ) et sa mesure de base est la miséricorde faite au plus nécessiteux, à ceux qui sont comme un « signe », un « sacrement » de la présence historique du Fils de l’homme… venu sur les chemins de Palestine pour guérir les malades et annoncer la Bonne Nouvelle aux pauvres (cf. Mt 11, 5-6).

* Je crois qu’il faut nous arrêter ce matin quelques instants sur cette affirmation de solidarité – d’assimilation, d’identification même – du Christ avec les plus petits… qui sert ici de fondement au discernement.

Cette affirmation nous rappelle que le salut n’est pas une question de doctrine, d’attachement à la bonne dogmatique ou la véritable orthodoxie.
L’Evangile du Royaume et du Salut dépasse le cadre de nos églises, de nos institutions, de nos catégories.  
Il est davantage en rapport et en lien avec nos actes d’amour en faveur de l’autre… et notamment de ceux qui n’ont rien, de ceux qui ne peuvent pas rendre ce qui leur est donné… Car c’est bien ceux qui sont évoqués ici : les petits, les affamés, les assoiffés, les étrangers, les malades, les prisonniers…

Ce qui les caractérise – outre leur état de fragilité et de dépendance – c’est la situation dans laquelle ils se trouvent. Celle-ci les rend incapable de rendre la pareille… de répondre au don par le contre-don.

Autrement dit… …. ce qui est mis en avant… à travers eux … c’est la gratuité de nos gestes d’amour en faveur de l’autre.
C’est ce à quoi Jésus ne cesse de nous appeler dans l’Evangile : aimer notre prochain, y compris celui qui ne répond pas à notre amour, y compris nos ennemis (cf. Mt 5, 43-48) ; prêter à ceux qui ne peuvent pas nous rendre (cf. Lc 6, 32-35) ; inviter les pauvres, ceux qui ne peuvent pas nous inviter… ceux qui ne peuvent pas nous répondre dans la réciprocité (cf. Lc 14, 12-14).

En s’assimilant aux plus petits, le Fils de l’homme nous appelle à changer de regard et de mentalité, à dépasser la logique habituelle de la réciprocité, du « donnant-donnant », pour nous inscrire dans la gratuité envers ceux qui sont démunis, isolés ou exclus.

Ce que je trouve particulièrement intéressant dans ce passage de l’évangile, c’est l’étonnement, l’effet de surprise généré par la sentence du Roi. Et je crois qu’on peut l’interpréter de façon différenciée :

- D’abord… en soulignant la surprise des justes, l’évangile met en relief la gratuité de leurs actes. Ils ont simplement agi par bonté, par amour… (sans fanfaronnade, trompette ni tambour)… sans calculer leur intérêt, sans penser au profit qu’ils pourraient – ou non – tirer de leurs actes.
Ayant agi simplement par grâce, ils sont étonnés d’en retirer une récompense. Celle-ci est exprimée en termes de proximité, de plus grande communion avec le Fils de l’homme (v.34).

- Ensuite… en soulignant la surprise des injustes - de ceux qui n’ont pas agi en faveur des petits - l’évangile met en avant leur méconnaissance du projet de Dieu… de sa volonté de justice… de son appel à prendre part au Royaume (au règne de Dieu) ici et maintenant.

Mais il faut préciser que ce n’est pas en raison de leur ignorance qu’ils sont ainsi jugés et condamnés à vivre plus éloignés du Fils de l’homme (v.41)… c’est bien plutôt en raison de leur manque d’amour et de compassion… en raison de leur inaction et de leur absence de préoccupation devant la détresse de leurs semblables.

Ce qui est mis en avant à travers la sentence, c’est finalement l’absence de préoccupation des seconds à l’égard de leurs frères… c’est la conséquence de leur indifférence, de leur égoïsme ou de leur paresse. Ils n’avaient pas perçu l’urgence à agir pour les autres, à vivre concrètement leur foi dans l’amour du prochain…. comme le réclame l’Evangile.

En nous faisant part de sa vision du jugement dernier… Matthieu lance ainsi un avertissement aux auditeurs de l’évangile. Il ne cherche pas à nous faire peur, mais, bien davantage, à susciter une prise de conscience et un sursaut de responsabilité :
Il nous exhorte à agir dès maintenant, à vivre concrètement notre foi, à prendre part à la volonté de Justice de Dieu (cf. Mt 6, 33).
Et cela commence par le don de soi, par la gratuité de l’amour en faveur de ceux qui ne sont pas en capacité de pouvoir rendre de la même manière ce qu’on peut leur donner.

En nous appelant à agir ainsi… à nous approcher de ceux qui n’ont rien à offrir, sinon leur présence … en nous invitant à accueillir ceux qui sont différents… ceux qui viennent d’ailleurs…. ceux qui sont isolés… en nous invitant à témoigner de l’amour de Dieu aux plus petits, aux plus faibles, aux plus démunis…  Jésus nous invite à un véritable renversement, à un changement de mentalité.

- D’une part, il nous invite à comprendre que nos actes ne doivent pas être motivés par le profit personnel, par le calcul de notre intérêt particulier, par la réciprocité, ou par la quête de ce qui est grand ou de ce qui brille (les honneurs et la richesse), mais par le souci de l’autre et par ce qui nous rend véritablement humain selon la ressemblance de Dieu : la recherche de la Justice (d’une justice enracinée dans l’amour, le don, la miséricorde, l’humilité)… car la Justice appartient à Dieu. Elle est véritablement une caractéristique, un attribut de Dieu.

- D’autre part, Jésus nous fait comprendre que la véritable richesse naît de la rencontre de l’autre… de celui qui est mon semblable tout en étant différent de moi.

En nous invitant à franchir les barrières sociales… à dépasser les catégories établies… pour aller à la rencontre de la différence, de l’altérité, Jésus nous pousse à élargir notre horizon et reconsidérer notre définition de la fraternité et de l’étrangeté.
Qui est véritablement mon frère ? Qui est étranger ?

L’étrangeté ne vient-elle pas de nos comportements traditionnels ?
Quelle étrangeté, en effet, est notre tendance habituelle à ne fréquenter que ceux qui nous ressemblent, ceux qui pensent dans nos catégories, ceux qui nous paraissent semblables ?
De quoi nous privons-nous en restant ainsi entre nous… dans l’association et la répétition du même ? Est-ce l’influence du groupe, le mimétisme, la peur de l’inconnu… qui nous pousse le plus souvent à nous replier sur nous-mêmes ?
Pourquoi sommes-nous si frileux lorsqu’il s’agit de nous tourner vers les autres, de faire le premier pas et d’accueillir la différence ?

Jésus nous appelle à voir les choses autrement. Il nous invite à considérer celui qui est différent (pauvre, étranger, malade, prisonnier) comme un frère en Christ, comme notre prochain, et même comme le Christ lui-même.
Ce qui est en jeu, c’est la définition de la fraternité :
Le frère n’est pas celui qui me ressemble, celui qui a le même background (le même arrière plan, le même fond) ou celui qui peut me répondre dans la réciprocité.
Le frère, c’est plus largement tout homme, à commencer par celui que je n’aurais pas forcément choisi : le plus petit, le malade, l’étranger, celui qui est différent… celui qui attend ma reconnaissance, mon respect, ma tendresse, mon amitié… et qui a tant à m’apporter par sa différence.

Pour le dire autrement…  à la suite du livre du Lévitique… Jésus nous appelle à opérer un retournement … en nous considérant nous-mêmes, à la fois, comme « frères » et comme « étrangers ».
« [Souvenez-vous que] vous avez été vous-mêmes des étrangers, des émigrés au pays d’Egypte » (cf. Lv 19, 34).
En nous reconnaissant ainsi : « frères », mais aussi – comme Abraham – « étrangers et voyageurs sur la terre » (cf. Gn 23,4 ; Hb 11, 13), nous considérons la fragilité de notre commune humanité… le caractère passager et transitoire de notre pèlerinage sur la terre.

Dès lors, considérant que notre vraie patrie – notre patrie céleste – est ailleurs, auprès de Dieu… nous comprenons que notre véritable vocation – notre vocation d’enfants de Dieu – est de faire briller sa lumière pour tout homme… nous comprenons que nous sommes tous appelés à recevoir et à donner cet amour gratuit et inconditionnel, dont nous parle Jésus.

* Alors… ce matin… chers amis, frères et sœurs….l’évangile vient nous remettre en marche. Il nous appelle à la responsabilité et au travail.
La grâce est annoncée… elle nous est offerte : Dieu nous aime.
Et parce qu’il nous aime… il attend que nous répondions à son amour dans la foi… en agissant, à notre tour, gracieusement (sans arrière-pensée, sans attendre de contrepartie).

Pour l’évangéliste Matthieu, le temps de la grâce est aussi le temps de la responsabilité.

Alors que nous vivons dans un monde marqué par l’individualisme et le chacun pour soi… alors que bien souvent, dans notre société, prime l’indifférence, l’égoïsme et la convoitise (qui consiste à ramener toute chose à soi-même), l’évangile nous rappelle que la fraternité est notre affaire…. qu’elle nous concerne tous.
Il vient nous rappeler que nous ne pouvons pas nous satisfaire du monde tel qu’il est, avec son lot grandissant d’injustices, d’exclusions et d’oubliés.

A l’opposé de tout repli… Jésus nous appelle [en cette période de carême] à opérer un retournement…. une conversion : à prendre l’initiative en faveur de l’autre, à nous engager dans la gratuité de l’amour, à vivre dans un esprit de service.

Il nous invite finalement à le suivre, lui qui est en communion avec les plus petits.
Et cela doit nous interroger : pourquoi le Fils de l’homme s’assimile-t-il, s’identifie-t-il aux petits ?
Je crois que c’est en raison du point commun qu’il partage avec eux. Ce point commun, c’est l’absolue dépendance du petit à l’égard de l’autre, à l’égard de Dieu.
Parce que le petit ne possède rien, aucun bien, aucune sécurité, il place en Dieu toute sa confiance, il considère Dieu comme son seul soutien, son seul rempart.
Le Christ est lui aussi comme le petit, car il a choisi de tout quitter pour ne dépendre que de Dieu.

Alors… nous voilà appelés, nous aussi, à vivre dans la confiance et à accomplir les œuvres de la foi.
« Mon frère, ma sœur – nous dit Jésus – Dieu t’appelle… c’est ta vocation… c’est à toi de prendre part au règne de Dieu, à sa volonté de justice pour tous les hommes… ici et maintenant ».
« Viens et suis-moi ! »
Amen.




[1] En chacun de nous se mêlent le juste et l’injuste, la brebis et le bouc (pour filer la métaphore). Il y a en chacun de nous des zones d’ombre et de lumière. Ainsi… comme les êtres sont rarement tout blancs ou tout noirs, mais plutôt gris avec de nombreuses nuances… nous pouvons rejoindre l’image que nous offre Matthieu, pour penser le jugement dernier comme un éclairage, un discernement, au cours duquel Dieu ne gardera que le positif que nous avons accompli, pour éliminer tout ce qui vient faire obstacle à l’amour.
Dès lors… nous sommes appelés à donner le meilleur de nous-mêmes… en faisant fructifier notre part lumineuse… en accueillant et en faisant croître l’amour autour de nous.
[2] Notre passage fait suite aux paraboles de la vigilance (Mt 24, 45 – 25, 30).
[3] apogée et synthèse de toute la Torah.

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