dimanche 21 octobre 2012

Face au mal, en quel Dieu peut-on croire ?


Face au mal, en quel Dieu peut-on croire ?

Lectures bibliques : Jb 38, 1-7 ; 40, 1-14 ; 42, 1-6 ; Ps 23 ; 1 Co 1, 18-25
Thématique : Face à la réalité du mal, de la souffrance et de la mort, en quel Dieu pouvons-nous croire et espérer : en un Dieu tout-puissant ou en un Dieu créateur et sauveur ?
Prédication de Pascal LEFEBVRE / Marmande, le 21/10/12.

* Face à la question du mal, de la souffrance et de la mort, chacun est amené, un jour où l’autre, à s’interroger, à se positionner :
Malgré le mal et la souffrance qui croisent parfois notre route… celle de notre famille ou celle de nos amis… peut-on avoir confiance en une altérité qu’on appelle Dieu ?... peut-on avoir une espérance dans notre vie quotidienne et par-delà la mort ?

Il est fréquent d’entendre autour de nous le discours suivant :
« Ah… Dieu… comment y croire ? comment croire en Dieu… avec tous les malheurs qu’on voit sur terre… face à la famine, à la maladie, à la guerre, à tous ces hommes – ces fondamentalistes religieux – qui tuent et assassinent leurs frères au nom de Dieu !
Si Dieu existait vraiment… ça ne se passerait pas comme ça ! »

A cause de la réalité du mal, beaucoup d’hommes et de femmes remettent en cause l’existence même de Dieu.
En effet, comment conjuguer la pensée d’un Dieu tout-puissant avec la présence du mal au cœur de notre humanité… sans faire de lien implicite entre Dieu et le mal… ou sans rejeter ce Dieu apparemment indifférent au sort de ses créatures, au malheur qui les accable ?

Je crois que ce Dieu tout-puissant auquel beaucoup refusent de croire…. à cause de notre expérience possible du malheur… est à juste titre un dieu auquel nous ne pouvons pas croire. Ce n’est, en tout cas, pas le Dieu de Jésus Christ.

La question du mal soulève deux questions fondamentales et vient interroger l’image que nous avons de Dieu et celle que nous avons de l’homme.

- Face à la réalité du mal, il est tout bonnement impossible de croire en un dieu tout-puissant. Car si Dieu est tout puissant et si le mal existe, inévitablement, on rend Dieu responsable du mal.
Soit on fait de Dieu l’auteur du mal. Soit on fait de Lui son complice : En effet, si Dieu – dans sa toute-puissance – laissait volontairement faire le mal, il en deviendrait, de façon implicite, l’associé, le partenaire, le complice : il utiliserait, d’une certaine manière, une puissance négative et destructrice à son service ; il ne serait plus le Dieu juste et bon que nous présentent les évangiles.

Il faut conclure de ce raisonnement, un fait tout simple et rigoureusement « logique » : Dieu est créateur et puissant, mais il n’est pas le dieu tout-puissant, le dieu surpuissant, dont nous pouvons rêver, en construisant un dieu à notre image, en projetant sur lui notre désir de toute-puissance.
Dieu refuse la toute-puissance qui écrase, qui détruit. Il n’est pas un dieu absolu, totalitaire et dominateur. Il est un Dieu dont la puissance est celle de l’amour.
Ce fait est largement confirmé par la Bible. La Bible ne nous parle pas d’un dieu tout-puissant, mais d’un Dieu créateur, d’un Dieu vivant, d’un Dieu d’amour.
Si Dieu était tout-puissant, il serait un tyran, un despote, et nous ne serions que ses marionnettes, ses pantins, des créatures totalement déterminées.

Dieu choisit de dispenser sa puissance en créant… il choisit de partager son pouvoir avec ses créatures – les hommes – en leur donnant la vie, en leur confiant la responsabilité de sa création, en les rendant co-créateurs. C’est ce que nous révèle le premier chapitre du livre de la Genèse (cf. Gn 1, 26-28).

Dieu ne veut pas être un dieu tout seul, un dieu « absolu », mais un Dieu en relation, un « Dieu avec nous » (Emmanuel).
Ainsi, il ne fait pas de l’homme son esclave, son serviteur, mais il le prend pour « fils », en le créant à son image… en lui donnant son souffle, son Esprit… en l’appelant à advenir à sa véritable humanité à la ressemblance de Dieu.

Par amour, Dieu choisit de donner à l’homme la liberté : une véritable liberté… celle de le suivre, de répondre à sa grâce, d’écouter ses commandements pour faire un bon usage de cette liberté … ou celle de revendiquer son autonomie, de vivre sans Dieu, de le rejeter.
Autrement dit, il laisse l’homme libre de ses choix… y compris de choisir le péché : une vie séparée de Dieu… dans l’indifférence  à son dessein d’amour et de salut.

- Pour détricoter complètement les fausses images que nous pouvons avoir de Dieu, il faut encore répondre à une autre objection :
Si Dieu n’est pas le dieu tout-puissant que nous nous forgeons ou auquel nous rêvons… s’il n’est pas à l’origine du mal que nous subissons… qui en est l’auteur ?

Pour parler de la puissance du mal – de son rôle accusateur et diviseur – certains passages bibliques font appel à une figure – le satan ou le diable – de manière à personnifier le mal et à l’opposer à l’action de Dieu (ou à celle du Christ).
Aujourd’hui, au 21ème siècle, il est difficile de continuer à employer ces figures symboliques qui ne trouvent plus de place dans notre mode de pensée rationnel et scientifique.
Personnellement, je restreints aussi l’usage de ces figures, mais pour d’autres raisons : parce qu’elles suscitent trop souvent la superstition et la peur… et parce qu’elles nous entraînent dans une vision dualiste et manichéenne du monde.
Or, on ne peut pas mettre sur le même plan Dieu et le diable… ni même les comparer. Derrière le mot « diable », on peut penser à une figure personnifiant le mal, le chaos ou le néant (le non-être), ou, à la rigueur, à une créature (cf. Rm 8, 38s ; Col 1, 16), mais en aucun cas, à un principe éternel, ayant, comme Dieu, une puissance d’être créatrice.
Le diable, c’est ce qui représente l’ennemi, l’adversaire… ce qui s’oppose à l’action de Dieu… mais ce n’est pas un dieu alternatif.
Alors, parler de lui, c’est déjà lui donner trop d’importance.
Quoi qu’il en soit… je crois qu’on peut parler aujourd’hui de la réalité du mal de façon plus concrète.

Il existe deux sortes de maux, de malheurs contre lesquels l’homme doit se battre :
- le premier, c’est le mal innocent ou « naturel » (qui est présent dans le monde dans lequel nous vivons) : celui des tremblements de terre, des catastrophes naturelles et de certaines maladies, comme les maladies génétiques, par exemple. C’est un mal qui est préexistant – antérieur à notre existence – un mal qui est « déjà là »… que nous pouvons subir sans que nous en soyons responsables.
L’origine du mal – de ce mal présent dans la nature – est inconnue. Il n’est pas expliqué dans la Bible. Jésus lui-même ne l’explique pas.
- le second type de malheur, c’est le mal dont l’homme est responsable… lorsqu’il est imprudent ou insensé… lorsqu’il commet l’injustice et la violence en écrasant les autres (consciemment ou inconsciemment, volontairement ou involontairement)… lorsqu’il répond au mal par le mal… ou lorsqu’il vit dans l’indifférence vis-à-vis d’autrui.

Bien souvent, lorsque nous sommes accablés par le malheur, l’injustice ou la maladie, nous convoquons Dieu devant le tribunal des hommes et nous le désignons comme « coupable » : coupable… car apparemment indifférent ou inactif face au mal que nous subissons.
Face à l’absurdité du mal, il nous arrive même d’en attribuer la responsabilité à Dieu comme s’il en était l’auteur ou comme si ce mal pouvait résulter d’une volonté divine, alors qu’en réalité, il s’agit soit d’un mal « nu », innocent – présent dans la nature – soit d’un mal dont l’homme est lui-même responsable, soit des deux.

Face à la réalité du mal… la Bible nous montre plusieurs attitudes possibles. J’en relèverai deux qui répondent au deux types de maux que nous pouvons rencontrer :
- La première, lorsqu’un mal nous accable, c’est l’attitude du psalmiste ou celle de Job : la prière, l’appel, le cri que nous pouvons adresser à Dieu (« pourquoi ? », « jusqu’à quand ? »), pour lui dire notre incompréhension et notre souffrance… pour lui demander son aide et son soutien… et pour nous abandonner à lui dans la confiance.
- La seconde, lorsque nous sommes nous-mêmes acteurs ou co-acteurs du mal commis ou subi, c’est la repentance et la conversion.
Jésus (comme Jean le baptiste) nous appelle à reconnaître notre part de responsabilité dans le malheur qui accable l’humanité. Il nous invite à reconnaître que notre façon de vivre n’est pas forcément conforme à la volonté de Dieu… qu’elle ne transforme pas toujours positivement le monde. Il nous appelle à reconnaître nos failles et nos errements… et à nous retourner, pour changer de direction, d’orientation, pour nous laisser transformer par son amour.
Cette prise de conscience – cette reconnaissance – est une condition du changement, d’un changement de regard sur la vie, sur Dieu et sur nous-mêmes.

Bien sûr, il ne serait pas juste de nous accuser de tous les maux – en particulier de ceux qui nous frappent de plein fouet, qui nous laissent sans voix et qui nous paraissent si souvent incompréhensibles – mais, en même temps, l’homme peut-il se dédouaner complètement du mal, lui qui en est si souvent le vecteur ?
Il est juste de reconnaître que l’homme est pécheur… qu’il a sa part de responsabilité dans les choix qu’il opère… que ceux-ci contribuent souvent à la diffusion du mal.
Cette reconnaissance a une double vertu : D’une part, en reconnaissant notre fragilité, nos failles, nos limites, notre imperfection, nous évitons d’imputer à Dieu ce qui relève bien souvent de l’attitude, des choix et des comportements de l’homme. D’autre part, nous redisons à Dieu, notre confiance – nous avons besoin de Lui et de sa Parole, pour vivre libre, pour nous guider, pour choisir ce qui fait vivre – et nous lui redisons notre espérance et notre foi en son salut.

- Si j’aborde avec vous cette réflexion aujourd’hui, c’est que je me rends compte que bien souvent l’expérience que nous pouvons avoir de la souffrance et de la mort nous conduit à projeter indûment beaucoup de choses sur Dieu.

Je me souviens de cette femme dans le deuil rencontrée dans une chambre d’hôpital qui me dit, en colère et en pleure : « Dieu m’a pris mon fils ».
Que dire ? rien… sinon accueillir sa souffrance et sa plainte… et écouter ce cri de révolte contre ce qui était pour elle véritablement insupportable.
Mais derrière l’émotion, la douleur et la souffrance réelle de cette mère (qui mérite toute notre attention), comment recevoir son affirmation théologique ? Est-ce que Dieu prend la vie ? Est-ce que Dieu peut vouloir la mort ?

La Bible nous aide à nous interroger sur toutes les images que nous pouvons nous construire de Dieu et de nous-mêmes. Elle nous aide à cheminer pour reconfigurer notre image de Dieu… et celle de notre humanité « devant » Dieu.

Le début du récit de la Genèse et les Evangiles ne nous présentent pas l’image d’un dieu tout-puissant qui jouerait avec nos vies, mais celle d’un Dieu créateur et sauveur qui se bat, qui ne cesse de créer, de lutter aux côtés de l’homme, pour faire émerger une création bonne et pour faire advenir son règne : son royaume.
Ce Dieu est un Dieu qui lutte contre les forces du chaos, qui distingue, qui sépare, qui nomme, pour faire naître la vie et le bien, pour appeler l’homme à agir en ce sens et l’inviter à faire les bons choix : à choisir la vie.
Notre Dieu est le Dieu de la vie : le Dieu qui lutte avec celui qui souffre, qui est écrasé par l’injustice ou le malheur… il est le Dieu qui suscite et ressuscite la vie : le Dieu qui n’a pas empêché son fils Jésus Christ de souffrir et de mourir sur une croix, mais qui l’a sauvé du néant, en le relevant de la mort, en lui offrant la vie par-delà la mort.

En dépit du péché, de la souffrance et de la mort, Dieu veut la vie : il nous appelle à la vie, il nous promet la vie. C’est cela notre espérance chrétienne. Nous avons foi en un Dieu vivant, qui est amour et vie.

Pour nous en convaincre, reprenons brièvement quelques éléments dans les textes bibliques que nous avons entendus.

* D’abord, dans le livre de Job…
Le livre de Job cherche à apporter une solution au problème de la théodicée. Job déplore que la création soit dominée par le chaos. Il s’interroge sur l’action de Dieu face à la réalité du mal. Face aux lots d’injustices et de souffrances que nous pouvons subir, que fait Dieu ? Comment le Créateur peut-il être à la fois tout-puissant, juste et bon ?
La réponse est donnée dans les deux discours divins (cf. Jb 38-41).
Dieu répond à la plainte de Job. Il n’explique pas le mal…il ne le justifie pas… il fait part de son propre combat face au mal.
Dieu se préoccupe encore de sa création, et il est engagé à jamais à la défendre contre le chaos.

Les termes de toute-puissance et de justice divine sont redéfinis en cours de réponse : Dieu était assez puissant pour assurer l’existence de sa création, mais non pour empêcher la persistance du chaos.
Dit autrement, Dieu pouvait créer quelque chose en opposition à rien, mais il ne pouvait pas éliminer le rien.
Dieu combat le chaos et le mal, toujours et sans répit. Son dynamisme créateur, son engagement dans sa création rejoint la révolte de Job contre l’injustice de la souffrance.
En combattant le chaos et le mal, Dieu se montre solidaire de l’homme qui souffre.

Il ressort de cette réponse deux points importants :
- Premièrement, le livre de Job nous rappelle que, jour après jour, Dieu veille sur sa création, et que le mal et le chaos ne sont pas une fatalité.
La révolte de Job contre l’injustice de la souffrance est une figure métonymique du combat, de la peine de Dieu.
Par sa réponse, Dieu appelle à prendre part à cette lutte jamais achevée contre les forces chaotiques, qui engendrent la confusion et la destruction. L’homme doit également agir et assumer ses responsabilités face au mal.
La confrontation et la résistance au malheur participent à la lutte de Dieu et à sa solidarité envers l’humanité.
- Deuxièmement, le Dieu de Job dit son combat et sa souffrance aux côtés de l’homme. Dieu est « com-patissant » avec les souffrances humaines (dans le sens originel « souffrir avec, ensemble »).
Le visage de Dieu est reflété dans ce livre de la Bible par l’existence difficile et combattante de Job. Son cheminement de résistance met en évidence l’engagement irréversible de Dieu en faveur de sa création.

* Ensuite dans le Psaume 23…
Face à l’adversité… à la question du mal et de la mort, quelle image de Dieu nous livre ce psaume ? Quel type de relation nous invite-t-il à vivre avec Dieu ?

- D’abord, le psalmiste nous donne un éclairage sur la relation de l’homme avec Dieu. Il affirme que Dieu est présent dans notre vie, qu’il marche à nos côté imperceptiblement… et que nous pouvons vivre en sa présence, vivre en communion avec lui, si nous nous ouvrons à Lui, si nous acceptons de répondre à sa proposition d’alliance.
Pour nous dire cela le psaume utilise une métaphore, une image.
Il nous montre Dieu d’une façon nouvelle, car il ne présente pas Dieu comme un dieu tout puissant, comme un roi qui règne avec force, gloire et violence, mais il le présente simplement comme un berger.

Précisément… ce qui caractérise un berger, c’est l’attention qu’il porte à son troupeau… attention collective envers l’ensemble du troupeau, et attention particulière pour chacune de ses brebis.
Le Berger est celui qui vit au milieu de son troupeau, qui l’accompagne partout, qui le protège, qui cherche les meilleurs pâturages, qui le conduit sur le bon chemin et le guide dans les passages difficiles.
Le psalmiste choisit la figure du berger pour nous parler de la relation de l’homme avec Dieu, car il veut nous dire une proximité, une intimité, une relation de confiance, un lien, une alliance entre Dieu et les hommes.
Tel le Berger avec son troupeau, Dieu accompagne et guide les siens… il est à nos côtés, il nous conduit si nous voulons bien lui faire confiance.

- Le deuxième élément que ce psaume nous livre, c’est quelque chose de surprenant et même d’inouï… c’est la présence de Dieu en tout lieu et en tout temps : « Même si je marche dans un ravin d’ombre et de mort, Je ne crains aucun mal, car tu es avec moi ».
La certitude du psalmiste : c’est que le Seigneur n’abandonne jamais les siens… pas même dans les chemins sinueux… pas même dans la mort.
Là où n’oserions pas un seul instant imaginer sa présence, là au fond du gouffre, du ravin, de l’abîme, là où nous pourrions le croire absent, là pourtant, Dieu est présent… il est amour, il est fidélité. … là encore il demeure en relation et il vient au-devant de nous.

Cette conviction de foi, c’est ce qui fonde notre espérance : c’est la certitude que rien ne peut nous séparer de l’amour de Dieu (cf. Rm 8, 38-39).
Dans la vie, dans la mort… dans la Vie par-delà la mort… Dieu est présent. Je ne suis pas seul, livré au néant… Dieu est avec moi.
Et puisqu’il est avec moi – puisqu’il est le bon berger – je ne crains aucun mal.
C’est pourquoi, je peux m’en remettre à lui en tout confiance, car il est le berger qui vieille, qui marche à mes côtés à chaque instant.

Voilà donc la conviction de l’auteur de ce psaume : Dieu n’est pas un roi tout-puissant qui domine du haut de sa majesté divine ; il n’est pas non plus un dieu-magicien ou un dieu-parapluie qui nous épargnerait les épreuves… mais c’est un Dieu-Berger qui nous accompagne en toute situation. Et lorsque se présente à nous des difficultés ou même des ténèbres, il est là pour nous soutenir et nous les faire traverser.

En d’autres termes, Dieu ne nous protège pas de toute épreuve, mais il nous soutient dans toute épreuve … il est à nos côtés au cœur même de l’épreuve.

Conclusion : Alors… chers amis… Frères et Sœurs… que pouvons-nous conclure de cette méditation ?

Je crois que les passages bibliques que nous avons entendus aujourd’hui nous invitent à reconfigurer notre représentation et notre relation à Dieu.
Ils nous aident à prendre au sérieux cette parole que nous avons entendu au début du culte, lors de l’annonce de la grâce de Dieu :

« Réjouissons-nous
car Dieu n’est pas un inconnu, dominateur,
éternel indifférent au monde qu’il a créé.
Au contraire, Il s’y fait connaître,
Il y fait retentir sa parole.
           
Réjouissons-nous
car cette parole n’est pas un immuable message.
Mais elle est un homme de Palestine
venu il y a 2000 ans.

Réjouissons-nous
car cet homme n’est pas un pieux souvenir
à embaumer et à vénérer.
Il est mort et ressuscité
et aujourd’hui, il est vivant. »

Si Dieu est bien ce Dieu d’amour… ce Dieu Créateur qui se donne... ce Dieu solidaire et compatissant qui lutte pour sa création … ce Dieu Berger qui nous accompagne, qui marche à nos côté et qui nous guide… nous pouvons lui redire toute notre confiance… nous pouvons pleinement nous abandonner à lui dans la foi.

C’est à lui, que nous pouvons confier nos vies, nos joies, nos projets, nos questions, nos peines… c’est à lui que nous pouvons remettre ceux que nous aimons… car nous voulons croire en ce Dieu dont la puissance est celle de l’amour… en ce Dieu qui nous accueille, qui aime et nous prend pour ses enfants… gratuitement… sans raison… parce qu’il est le Dieu de la vie… du don et de la gratuité… parce qu’il est ce Père céleste et bienveillant que nous présente Jésus Christ.
Amen.

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